C’est en présence d’un grand nombre d’amis et de personnalités officielles du monde de la diplomatie et de la culture que Gilles Pécout, recteur de la région académique d’Île-de-France et chancelier des universités de Paris, a remis les palmes académiques au titre de commandeur à l’ambassadeur Khalil Karam, ancien délégué permanent du Liban à l’Unesco et représentant du chef de l’État pour les affaires de la francophonie. La cérémonie a eu lieu dans le grand salon de la Sorbonne à Paris. Après une allocution de l’ambassadeur du Liban à Paris, Rami Adwan, M. Pécout a pris la parole et a expliqué que les palmes académiques «récompensent une personnalité qui s’est rendue utile à la culture». Il a rappelé le parcours académique de l’ambassadeur Karam ainsi que son engagement dans la diplomatie culturelle, notamment lors de son mandat à l’Unesco, en précisant qu’il «porte haut la bannière de la francophonie». M. Pécout a en outre rappelé que le grade de commandeur, institué en 1955 par Edgar Faure, est le plus élevé après ceux de chevalier et d’officier, et que «c’est la première fois qu’un Libanais est ainsi distingué en France, et plus précisément à la Sorbonne». Dans son discours, M. Karam a remercié le recteur pour cette distinction, avant de présenter son action à l’Unesco et de souligner l’importance de la francophonie au Liban. Dans ce contexte, il a évoqué Ernest Renan dont l’ouvrage, La vie de Jésus, avait été écrit à Ghazir, ville d’origine de l’ambassadeur Karam.
